Jazzy Bazz – Nouvelle 3.14 Lyrics

 

Nouvelle 3.14 Lyrics by Jazzy Bazz

 

J’baraude dans les rues de Gotham (Dans les rues de Gotham)
Harem coupé sport
Pour nous c’est juste normal (Juste normal)
Johnny Ola, Goldie (Goldie)
Le son dans la rue se propage (Dans la rue se propage)
THC, haut degré d’alcool
On nous accuse de dopage (On nous accuse de dopage)

Comme Hifi on anticipait, j’sais pas trop comment
Chaque année les taros augmentent
Antisystème, tant que je suis pas aux commandes
Je bombarde au volant de l’Audi A7
J’écrivais pour laisser une trace mais ce monde va bientôt disparaître
Profit, affaires
J’sais plus quoi faire
Pour que les insomnies s’arrêtent
Ta meuf est enchantée également
Toi t’es bon qu’à rêver d’un guet-apens
Que des OG pas de pute à ma table
On dirait qu’mon rap se bute à la salle
J’ai pas le temps, on a le même âge alors fais pas le grand
J’ai plus envie de traîner avec Satan ouais mais des fois c’est exaltant
Envie de tout niquer comme un premier jour de liberté devant une putain
J’ressens nul besoin d’me revendiquer français j’me sens juste humain, hey
J’fume des plantes médicinales
Je bois du JB juste pour mes initiales
Pas un exemple et j’veux pas en être un
J’ai atteint mon but mais j’repars en mettre un

Je baraude dans les rues de Gotham (Dans les rues de Gotham)
Harem coupé sport
Pour nous c’est juste normal (Juste normal)
Johnny Ola, Goldie (Goldie)
Le son dans la rue se propage (Dans la rue se propage)
THC, haut degré d’alcool
On nous accuse de dopage (On nous accuse de dopage)

J’rappe pour mes frères qu’ils soient fiers en écoutant le son
Tout 3.14 ville est sous tension
J’veux régler mes problèmes seuls
Mais j’sais très bien que les mecs de mon crew m’vengeront
J’suis high (High, high), j’me sens pas sur terre (Pas sur terre, j’suis high, high)
Arrête de rager tu n’as pas su l’faire (Non)
Bienvenue dans la nouvelle 3.14, c’est le retour du Joker
Bienvenue dans la nouvelle 3.14, ce putain de jazz
2.0.33, P-Town (Johnny let’s go)

Au fil de la nuit, j’écris le film de ma vie
En écoutant les bruits de la ville
J’profite de la vie mais j’fais le triste pari d’finir parmi les cris de l’asile
J’rédige les chroniques de la nouvelle 3.14
Éclairé par ces milliers d’écrans publicitaires
Combien d’émeutiers en tenue militaire qui veulent juste te voir ouvert à la gorge ?
Dans un recoin des bas fonds
J’me réfugie dans un monde artificiel pour combler mon besoin d’évasion
Quand la lassitude rejoint l’équation
N’y arriveront que ceux qui ont une totale envie
Sans jamais pouvoir le garantir
Les autres se drogueront pour embellir la réalité ou juste tout voir au ralenti
Malgré mes travers névrotiques
J’me concentre en affaire toujours méthodique
Parfaite rhétorique
Mais pas vraiment confiance en moi donc je m’évade à travers l’égotrip
Hors du commun pourtant j’fais pas d’efforts
Dans la clique que des flows surhumains
Vous tapez la pose du penseur de Rodin
T’es le meilleur de ton crew face à nous, tu vaux rien (Face à nous, tu vaux rien)
J’fais la promo de mon album et j’écris déjà sur le prochain
Les mannequins m’envoient des DM des plus coquins
Mais j’néglige pas les moches car elles baisent plutôt bien
J’écris mais je pourrais vendre ma feuille blanche dans une galerie d’art contemporain
Nos clips ressemblent à des films Hollywoodiens
On étend notre empire comme les babyloniens
Je charbonne tous les jours mais sans me lever tôt
Fier de réaliser le rêve de mon père qui jouait sa musique dans le métro
Et j’me prends pas pour un gros dealer
Mais j’reste un mec des halls d’immeuble
Un simple chroniqueur de la routine dans la zone 19